En observant les branches chargées de neige et voyant les plus grosses casser sous le poids de l’agresseur naturel et les plus souples s’en débarrasser en pliant, un moine japonais fit le constat suivant : le souple peut vaincre le fort.
S’inspirant de cette observation et des techniques de combat des samouraïs, Jigoro Kano posa en 1882 les principes fondateurs d’une nouvelle discipline : le Judo, littéralement « voie de la souplesse ».
En proposant un développement physique, moral et spirituel, le Judo permet aux judokas de s’épanouir en harmonie avec eux-mêmes et surtout avec les autres. En France, le judo apparaît surtout en 1946 sous l’impulsion de Maître Kawaishi. Le judo est un moyen d’éducation. Conçu par Jigoro Kano, il s’appuie sur l’étude et la pratique d’un système d’attaque et de défense, issu de différents systèmes de combat traditionnels japonais.
Le Judo est bien plus qu’un sport olympique, l’enseignement, les grades et tout ceux qui est basé sur la transmission du savoir est travaillé de prés par les enseignants. Cette transmission (des gradés au moins gradés) basée sur le respect est essentielle et doit s’appuyer sur une forme de complicité, des rapports privilégiés entre élèves et enseignants.
Le judo est une école de vie, une mise en train de l’existence, il n’est pas d’effort physiques sans efforts de caractère, de volonté, d’intelligence et de ténacité ; il permet au travers des confrontations, de provoquer des comparaisons saines entre les hommes et d’améliorer la connaissance d’autrui et de soi même ; le Judo une école de sociabilité qui a des vertus, des vertus qui s’enseignent…La politesse, le courage, l’honneur, la sincérité, la modestie, le respect, le contrôle de soi, l’amitié… Le judo c’est un bouquet de ces fleurs.
Jigoro Kano naquit le 28 octobre 1860 près de Kobe. De santé fragile mais d’une intelligence très ardente, il fut surnommé lorsqu’il était enfant « Nobe no Suke » d’après le nom d’un samouraï (guerrier de haut rang) qui, comme lui, était fin et fragile.
Le jeune Kano était brillant dans ses études mais, de par sa constitution menue, il ne pouvait pratiquer les activités sportives de l’époque et était continuellement confronté aux moqueries et aux mauvais traitements de ses camarades plus robustes que lui. Il décida alors de se fortifier physiquement en suivant un programme de développement musculaire basé sur la gymnastique. Jigoro Kano, est petit et chétif (49 kg) du fait de sa santé fragile. Il décida de s’adonner au sport pour se développer le corps.
C’est à l’âge de 17 ans qu’il poussa pour la première fois les portes d’un Dojo de Ju-Jitsu qui avait survécu, car à l’époque cet art martial avait complètement perdu de son prestige.
C’est à partir de ce moment, alors qu’il était étudiant à l’Université de Tokyo, qu’il décida d’étudier un style de Ju-Jutsu : le Tenjin Shinyo-ryu, enseigné par maître Fukada. Des archives secrètes attestaient que sa fondation avait été le fait de trois samouraï.
Il fut tout d’abord surpris puis ensuite passionné pour cet art martial et progressa très rapidement car maître Fukada avait peu d’élèves. Jigoro Kano remonte dans le passé à l’heure où la jeunesse japonaise ne s’intéresse plus qu’au moderne.
Il apprit les techniques du sumo et redécouvrit l’ancien art des saisies (kumi-uchi) qui aboutira au travail primordial du kumi-kata en judo. De toutes ses recherches et études, il fit une synthèse et décida de créer son propre Dojo.
Cela se fit en 1882, à côté du petit temple shintoïste où il avait élu domicile, il crée le judo du Kodokan (judo de « l’institut du Grand Principe ») et ouvre son premier dojo dans ce petit temple avec 9 disciples évoluant sur 12 tatamis. Mais la solidité du vieux bâtiment est mise en danger par la violence des chutes sur les tatamis et il fallut très vite construire un nouveau dojo à l’extérieur. Le Kodokan déménagea plusieurs fois.
Les débuts sont difficiles, mais en 1886 la rencontre organisée par le chef de la police de Tokyo entre les écoles kodokan-judo et jujitsu-totsuka démontre l’éclatante supériorité du judo. C’est alors que d’autres écoles de judo vont se créer.L’ascension est irrésistible : le judo devient un sport scolaire obligatoire ; en 1919, le kodokan est reconnu comme institution nationale.
En 1934, Kanô organise le premier championnat national de judo. Parallèlement à sa carrière sportive, Kanô mène une brillante carrière universitaire. Son ambition est d’élever le judo au rang de sport international. Il assiste aux jeux Olympiques d’Anvers (1920), d’Amsterdam (1928), de Berlin (1936), et obtient l’attribution des 12e jeux Olympiques (1940) au Japon (mais la guerre s’opposera à leur déroulement). Kanô meurt en 1938. Le Japon compte alors près d’un million de judokas.
Après la défaite du Japon, les arts martiaux sont interdits par les Américains, qui bientôt seront à l’origine du nouvel essor du judo, prodiguant à leurs troupes l’enseignement des maîtres du kodokan. Le judo s’étend à l’Europe, à l’Amérique, à l’Asie, à l’Océanie, à l’Afrique du Nord. En 1951, la Fédération internationale du judo est créée. Le premier championnat du monde a lieu à Tokyo en 1956. En 1960, le judo est inscrit au programme des jeux Olympiques.
Le Judo, Art martial japonais, le Judo est devenu aujourd’hui l’un des sports de combat les plus pratiqués dans le monde entier.
Quel est l’âge minimum pour acquérir les ceintures ?
Ceinture Blanche, il suffit de commencer le Judo pour la porter.
Ceinture Blanche liseré jaune – dés 5 ans
Ceinture Blanche 2 liserés jaunes – dés 6 ans
Ceinture Blanche/Jaune – dés 7 ans
Ceinture Jaune – dés 8 ans
Ceinture Jaune/Orange – dés 9 ans
Ceinture Orange – dés 10 ans
Ceinture Orange/Verte – dés 11 ans
Ceinture Verte – dés 12 ans
Ceinture Bleue – dés 13 ans
Ceinture Violette – dés 13 ans
Ceinture Marron – dés 14 ans
Ceinture Noire – dés 15 ans
Les âges mentionnés n’indiquent bien évidemment pas une « obligation » d’obtenir telle ceinture à tel âge, mais un âge minimum pour atteindre ce grade.
L’enseignant a toute latitude pour accélérer les progressions en grade d’un élève méritant et qui a commencé à pratiquer après 6 ans ou éventuellement pour « retarder » celle d’un élève jugé moins performant que les camarades de son cours.
Tous ces grades sont donnés par les professeurs des clubs diplômés. Pour les jeunes enfants, « marchant à la carotte », il y a des barrettes qu’il faut coudre sur la ceinture.
A partir de la ceinture noire, les grades ne sont plus délivrés au sein du club par les professeurs mais par la Commission Spécialisée des Dan et Grades Équivalents (CSDGE) de la FFJDA (Fédération Française de Judo et Disciplines Associées) au nom du Secrétaire d’état chargé de la Jeunesse et des Sports. Ils sont reconnues internationalement.
Il faut attendre 1 an révolu avant de passer les katas de la 2e dan, dés l’âge de 17 ans. C’est un an d’attente par dan visé soit deux ans pour le deuxième dan. Pour la 3e dan : il faut avoir l’âge de 20 ans au minimum. Pour info, sachez que pour la 6e, 7e et 8e dan la ceinture est de couleur bi-colore Blanche-rouge, pour 9e et 10e dan c’est une grosse ceinture rouge, enfin la 11e dan est une grosse ceinture blanche (retour au sources) que seul Jigoro Kano a porté (aucun judoka n’a le droit de porter la 11e dan. Jigoro Kano a reçu la 12e dan à titre posthume).
A ABE Ichiro : Maître japonais, ceinture noire 9ème DAN. Directeur au Kodokan (1er club au monde ). Il a développé et structuré le judo en Belgique entre 1953 et 1975 Ago Oshi : Repousser le menton Ago Tsuki : Coup de poing en remontant Aïkido : Voie de l’harmonie avec l’énergie universelle (Maître UESHIBA) Aïkidoka : Pratiquant d’Aïkido Arashi : Tempête Ashi : Pied, jambe, déplacement Ashi Garami : Torsion par enroulement de la jambe Ashi Guruma : Roue autour de la jambe Ashi Waza : Techniques de pied Atama : Tête Atemi : Coup frappé sur une partie vitale du corps Ate Waza : Techniques d’attaque des points vitaux Ayumi Ashi : Marche normale, le pied dépasse l’autre
B Barai, Harai : Balayage Basami : Ciseau Bo : Bâton long Bokken : Sabre Japonais en bois utilisé en kata Budo : Voie de tous les arts martiaux Budoka : Qui pratique plusieurs arts martiaux Bushido : Code d’honneur des samouraïs
C Chui : En arbitrage, faute moyenne avec pénalité de 5 points
D Dan : Degré dans la ceinture noire, grade supérieur De : Avancé De Ashi Barai : Balayage du pied avancé Do : Voie spirituelle Do Jime : Ciseau au corps (interdit !) Dojo : Lieu où l’on étudie la voie, où l’on pratique les arts martiaux Dojo : Salle d’entraînement (Do = voie, Jo = illumination) Domo Arigato Gozaimashita : « Merci beaucoup ». Dori : Saisie, prendre
E Eri : Revers, col Eri Seoi Nage : Projection d’épaule avec le revers opposé
F Fusen Gachi : Victoire par forfait
G Gaeshi ou Kaeshi : simultané Gake : Accrochage Ganmen Tsuki : Coup de poing tendu, le bras en avant Garami : Enroulement Gari : Fauchage Gatame ou Katame : Contrôle GEESINK Anton : Célèbre judoka hollandais qui fut le 1er à battre un judoka japonais aux championnats du monde. Le grade de ceinture noire 10ème Dan lui fut décerné en 1997 par la F.I.J Geiko : Exercice, entraînement Ghi : Valeur technique, essayer d’atteindre la perfection sans jamais y arriver à travers les katas et la répétition des mouvements Gi : Tenue Go : Cinq Go : Force Godan : Ceinture noire 5ème dan Gokyo : Ensemble des cinq groupes de projection (40) Go No Sen : Attaquer immédiatement après l’attaque de l’adversaire Goshi ou Koshi : Hanche (koshi est utilisé au début d’un mot, goshi au milieu d’un mot) Goshin : Défense Goshin Jitsu : Formes de défense Guruma : Roue ou enroulement Gyaku : Contraire, inverse Gyaku Juji Jime : Étranglement croisé, mains renversées
H Hachi : Huit Hachidan : Ceinture rouge, 8ème dan Hadaka : nu Hadaka Jime : Étranglement à mains nues Hai : « Oui ». Hajime : « Commencez », début ou reprise du combat Hakama : Jupe pantalon noire de la tenue traditionnelle japonaise Hane : Sauter, bondir Hane Goshi : Hanche flottée, sautée Hane Maki Komi : Hanche sautée en roulant. Hansoku Make : Disqualification en arbitrage, pénalité de 10 points Hantei : Décision du vainqueur (annoncé par l’arbitre en cas d’égalité) Hara : Ventre Hara Gatame : Clé à l’aide de l’abdomen Harai : Balayage Harai Goshi : Balayage à l’aide le la hanche Harai Tsuri Komi Ashi : Balayage du pied en pêchant et en soulevant Hikkomi Gaeshi : Renversement en tirant Hidari : Gauche (Migi = droite) Hidari Jigo Tai : Position défensive à gauche Higi : Coude Hiki Wake : Match nul (compétition en équipe) Hikkikomi : Techniques d’amenée au sol Hishigi : luxation Hiza : Genou Hiza Gatame : Clé à l’aide du genou Hiza Guruma : Roue autour du genou Hiza Zume : Avancer à genoux avec les poings (Kata) Hon : Fondamental Hontai : Pieds sur la même ligne
I Iaï Do : « Art de dégainer le sabre » Ichi : Un Idori : Techniques exécutées assis (Kime No Kata) Ippon : En compétition, victoire par 10 points Ippon Seoi Nage : Projection par l’épaule en chargeant sur le dos Itsutsu No Kata : Formes des cinq principes
J Jigo Tai : Position défensive Jime ou Shime : Étranglement Jita Kyoei : Prospérité et entraide mutuelle (maxime) Jitsu, Jutsu : Art ou technique Jo : Bâton court Jogai : Projection hors l’aire de combat Jonai : Projection dans l’aire de combat Joseki : Juge, place d’honneur du Dojo. Les élèves saluent face à Joseki Jû : Dix Jû : Souplesse Judan : Ceinture blanche, rosée ou rouge et large, 10ème dan Judo : « Voie de la souplesse » Judogi : Tenue du judoka Juji : Croix Juji Gatame : Clé avec contrôle en croix Ju Jitsu : « Art de la souplesse », ancêtre du judo composé de techniques dangereuses Juno Kata : Formes de la souplesse
K Kachi : Victoire Kaeshi ou Gaeshi : simultané (kaeshi est utilisé au début d’un mot, Gaeshi au milieu d’un mot) Kaeshi Waza : Techniques exécutées en simultané Kagami : Miroir Kagami Biraki : Nouvel An japonais fêté le 2ème dimanche de janvier Kakari Geiko : Exercice, attaque de l’un, résistance de l’autre Kakato : Talon Kakato Geri : Coup avec le talon Kake : Exécution Kakemono : Textes ou peinture se déroulant sur les lamelles de bambou Kama : Arme en forme de faucille Kamaï : En Kata, écarter le genou qui est levé pour marquer la position Kami : Tête, au dessus Kami Shiho Gatame : Contrôle par les 4 coins au dessus Kamiza : Côté du Dojo réservé aux spectateurs, invités et V.I.P face au Joseki. Kan Geiko : Au Kodokan, entraînement d’hiver (de 5h à 7h A.M.) durant la 1ère quinzaine de janvier Kani Basami : Projection en ciseaux KANO Jigoro : Né le 28/10/1860, décédé le 04/05/1938, Maître fondateur du judo en février 1882 Kansetsu : Articulation, luxation Karate Do : « Voie de la main vide » (Maître FUNAKOSHI) Karategi : Tenue de karaté Kata : Épaule Kata : Forme ; groupe de techniques codifiées que l’on doit obligatoirement reproduire sans tenir compte de sa morphologie ou de sa sensibilité ; grammaire du judo Kata Ashi Dori : Kata guruma en se plaçant au sol, la jambe tendue et en saisissant la jambe d’uke Kata Gatame : Contrôle par l’épaule Kata Guruma : Roue autour des épaules Kata Ha Jime : Étranglement en contrôlant un côté Kata Juji Jime : Étranglement croisé, mains en opposition Katame ou Gatame : Contrôle (katame est utilisé au début d’un mot, gatame au milieu d’un mot) Katame No Kata : Formes de contrôle Katame Waza : Techniques de contrôle Katana : Sabre japonais en métal des samouraï Kata Oshi : Pousser l’épaule Katate Age : Lever la main pour frapper Katate Dori : Prise d’une main Katate Jime : Étranglement à l’aide d’une main Kawasu Gake : Projection en accrochant la jambe ( interdit en compétition !) Ke Age : Coup de pied au bas ventre Keikogi : Tenue d’entraînement Keikoku : En arbitrage, pénalité de 7 points Kempo : Art martial, « boxe chinoise » Ken : Sabre Kendo : Art martial, « voie du sabre » Kendoka : Pratiquant du Kendo Kenken : Technique exécutée avec insistance Kento : Trois 1ères têtes d’articulation des phalanges Kesa : Travers Kesa Gatame : Contrôle par le travers du corps Ki : Energie, force interne, concept japonais de l’énergie vitale Kiai : Manifestation de l’énergie (ki) par le cri, permettant d’accroître l’efficacité Kiba Dachi : Position du chevalier, jambes très fléchies et assez écartées Kiken Gachi : Victoire par abandon (plus usité en arbitrage) Kime : Détermination mentale, décision Kime No Kata : Formes de la décision Kiri : Couper ou fendre Kiri Komi : Coup de tranchant à la tête Kiri Oroshi : Fendre avec le sabre Kito Ryu : Ancienne école de ju-jutsu, spécialisée en nage waza Ko : Petit Kobushi : Le poing Kodokan : Endroit où l’on étudie la voie, 1er club de judo qui a été créé par Maître Kano. C’est aussi une école de judo, notre école de judo, la plus répandue au monde Kohai : Cadet, débutant Koka : Petit avantage de 3 points (arbitrage) Kokoro : Cœur Komi : Tomber, répéter Koshi : Hanche Koshi Guruma : Enroulement de la hanche Koshiki No Kata : Formes des principes anciens Koshi Nage : Projection avec les hanches Ko Soto Gake : Petit accrochage extérieur Ko Soto Gari : Petit fauchage extérieur Kotaï : « Changez ! » Kote : Poignet Kote Gaeshi : Clé de poignet, on tord vers l’index Kote Hineri : Clé de poignet, on tord vers l’auriculaire Kote Mawashi : Clé de poignet, on tord vers le bas Ko Uchi Barai : Petit balayage intérieur (simultané) Ko Uchi Gari : Petit fauchage intérieur Ku : Neuf Kubi : Cou Kubi Nage : Projection en entourant le cou Kuchiki Taoshi : Mouvement hors Gokyo, prise du creux poplité Kudan : Ceinture rouge, 9ème dan Kumi Kata : Prise du judogi Kumite : Combat en karaté Kung Fu : Art martial chinois utilisant le corps et des armes Kuzure : Variante Kuzure Gesa Gatame : Variante du contrôle par le travers du corps Kuzure Kami Shiho Gatame : Variante du contrôle par les 4 coins au dessus Kuzushi : Déséquilibre Kyo : Groupe Kyoshi : EN Kata, écarter le genou qui est levé pour marquer la position ; syn. de Kamaï Kyu : Degré avant les grades dan (du 6ème au 1er Kyu, ordre décroissant) Kyudo : Art martial, « voie du tir à l’arc »
M Ma ou Mae : Avant, devant, de face, Maai Ga Toh : « Pas à la bonne distance ». Mae Geri : Coup de pied de face Mae Ukemi : Chute avant Maitta : « J’abandonne ! » Make : Défaite Maki : Enrouler Makura Gesa Gatame : Contrôle par le travers du corps en oreiller Mata : Cuisse Mata : Intérieur de la cuisse Matte : « Arrêtez ! », Arrêt momentané du combat Mawashi : Circulaire, en tournant Mawashi Geri : Coup de pied circulaire Migi : Droit, droite (hidari = gauche) Migi Jigo Tai : Position défensive à droite Migi Shizen Tai : Position naturelle à droite Morote : A deux mains Morote Gari : Fauchage des jambes à l’aide des deux mains Morote Seoi Nage : Projection d’épaule en chargeant sur le dos avec le revers Mune : Poitrine Mune Oshi : Pousser à la poitrine
N Nage : Projection Nage No Kata : Formes des projections Nage Waza : Techniques de projection Naginata : Art martial féminin, avec un long bâton avec au bout une lame courbée Nami Juji Jime : Étranglement croisé, mains en pronation Naname Tsuki : Coup de poing circulaire Naname Uchi : Fendre diagonalement Ne : Couché Ne Waza : Techniques sol ( terme général ) Ni : Deux Nidan : Ceinture noire 2ème dan Nihon : Le Japon Ninja : Guerrier tout en noir et masqué, qualifié d’agent secret ou de tueur à gages Nin Jutsu : « Art du déplacement furtif » (Ninja) Nuki Gake : Blocage du sabre Nunchaku : Arme composé de 2 bâtons de 30 cm relié par une chaîne
O O : Grand Obi : Ceinture Obi Otoshi : Projection, renversement à l’aide de la ceinture Obi Tori : Prise de la ceinture O Goshi : Grand lancement de la hanche O Guruma : Grande roue Oï Tsuki : Coup de poing direct du côté de la jambe avancée Okuri : Les deux Okuri Ashi Barai : Balayage des deux pieds ensemble Okuri Eri Jime : Étranglement en glissant le revers Omote : De face, positif ; Oroshi : En marteau Osae : Immobilisation ou contrôle Osae Komi : « L’immobilisation compte » Osae Komi Waza : Technique d’immobilisation O Soto Gari : Grand fauchage extérieur O Soto Guruma : Grand enroulement extérieur (on fauche les 2 jambes) O Soto Otoshi : Grand renversement extérieur O Uchi Gari : Grand fauchage intérieur
R Randori : Exercice libre Rei : Le salut et « saluez ! » Renraku Waza : Techniques d’enchaînements, de contres Renshi : Instructeur du grade de 6ème dan Rensoku Waza : Techniques de combinaisons Ritsurei : Salut debout Roku : Six Rokudan : Ceinture rouge et blanche ; 6ème dan Rônin : Samouraï sans emploi, errant Ryogan Tsuki : Piquer aux deux yeux Ryo Kata Dori : Saisie des deux épaules Ryote Dori : Saisie des deux poignets Ryu : Ecole
S Sabaki : Déplacement Saï : Poignard / trident aux pointes effilées Samouraï : Guerrier de l’époque féodale San : Madame, monsieur San : Trois Sandan : Ceinture Noire 3ème Dan Sankaku : Triangle Sankaku Jime : Étranglement en triangle Sasae : Bloquer, maintenir Sasae Tsuri Komi Ashi : Blocage du pied en soulevant et en tirant Seiryoku Zen’Yo : Utilisation maximale de l’énergie (maxime) Seiryoku Zen’Yo Kokumin Taiiku No Kata : Formes d’exercice physique basé sur le principe de l’utilisation maximale de l’énergie Seiza : Position agenouillée Sen : Prendre l’initiative de l’attaque Sen No Sen : Anticiper l’action de l’adversaire Senpai : Élève confirmé, un ancien Senseï : Professeur ou maître Seoi : Dos Shi / Yon : Quatre, quatrième Shiai : Épreuve compétition demandée pour chaque grade dan Shichi : Sept Shichidan : Ceinture rouge et blanche, 7ème dan Shido : En arbitrage, faute légère avec pénalité de 3 points Shihan : Docteur et/.ou Maître des maîtres. Shiho : Quatre directions, coins Shikama : Position à 30 cm de uke à genoux ou debout en Kata Shime ou Jime : Étranglement, strangulation Shime Waza : Techniques d’étranglements Shin : Valeur morale, la + importante qui chapeaute les valeurs Ghi et Taï. C’est le respect, la politesse, l’amitié … Shimoza : Côté du dojo réservé aux élèves à droite de kamiza Shimozeki : Côté inférieur du dojo à droite de joseki Shinaï : Sabre d’entraînement en bambou fendu (Kendo) Shin Tai : Déplacement rectiligne, avant / arrière / oblique (par opposition au tai sabaki) Shinto : Religion traditionnelle du Japon Shisei : Attitude Shizen Tai : Position naturelle Sho : Premier Shochu Geiko : Au Kodokan, entraînement d’été durant la 2ème quinzaine de juillet Shodan : Ceinture noire 1er dan Shoza : Position assise, jambes tendues adoptée en kata (ex : koshiki no kata) Shuto : Coup avec le tranchant de la main Sode : Manche Sode Guruma Jime : Étranglement par enroulement des manches Sode Tori : Prise de manche Sogo Gachi : Victoire par combinaison (waza-ari + keikoku) Sono Mama : Ne bougez plus ! (en ne waza) Sore Made : « Fin du combat », fin de l’exercice Sotai Renshyu : Etude technique, avec ou sans déplacement Soto : Extérieur Soto Maki Komi : Enroulement extérieur Sukashi (Uchi mata) : Uke attaque ce mouvement, Tori esquive et projette uke qui a lancé sa jambe dans le vide. Sukui Nage : Projection en cuillère Sumi : Coin, angle Sumi Gaeshi : Renversement dans l’angle Sumi Otoshi : Chute dans l’angle Sumo : Lutte traditionnelle japonaise Suri Age : Coup au visage Suri Ashi : Déplacement, marche en glissant sur l’avant des pieds (balle du pied) Sutemi : Action faite « en sacrifice » (on sacrifie son équilibre) Sutemi Waza : Techniques de mouvement en sacrifice
T Tachi : Debout Tachi Waza : Techniques debout Taekwondo : Karaté coréen créé en 1955 Tai : Corps Taï : valeur combat, sans cesse travailler la force et la condition physique à travers le randori Taichi Ai : Techniques exécutées debout (Kime No Kata) Taï Chi Chuan : Gymnastique chinoise, ralenti des séquences imaginaires de combat Tai Otoshi : Renversement du corps Tai Sabaki : Mouvement tournant du corps offensif ou défensif (par opposition au Shin Tai) Tandoku Renshyu : Entraînement technique seul Tani : Vallée Tani Otoshi : Chute dans la vallée Tanto : Poignard Tatami : Surface d’entraînement, tapis Tate Shiho Gatame : Contrôle par les 4 coins longitudinal Tawara Gaeshi : Sac renversé, le contre utilisé face à morote gari Te : Main Te Guruma : Roue à l’aide des mains Tekubi : Poignet Te Kubi Osae : Clé par hyper-flexion du poignet Toketa : « Sortie d’immobilisation » Tokui Waza : Technique favorite Toma : Position à 1.20 m de uke à genoux ou debout en Kata Tomoe : Cercle Tomoe Nage : Projection en cercle Tonfa : Bâton court manié par un manche Tori : Celui qui agit, qui exécute Tsugi Ashi : Déplacement sans joindre les pieds, le pied chasse l’autre Tsukakke : Coup de poing direct Tsuki : Coup de poing Tsuki Age : Coup de poing en remontant (de bas en haut) Tsuki Dashi : Transpercer avec la main Tsukkomi : Piquer Tsukuri : Préparation Tsuri : Soulever, pêcher Tsuri Komi Goshi : Projection de la hanche en tirant et en soulevant
U Uchi : Intérieur Uchi Komi : Attaques répétées Uchi Maki Komi : Forme de seoi nage en maki komi Uchi Mata : Projection par l’intérieur de la cuisse (fauchage) Ude : Bras ou coude Ude Garami : Clé sur bras fléchi, clé avec enroulement du bras Ude Gatame : Clé sur bras tendu Uke : Celui qui subit Ukemi : (Brise) chute Uki Goshi : Projection flottante de la hanche Uki Otoshi : Renversement flottant Uki Waza : Technique flottante Ura : En revers, retourné, dos Uraken : Coup de poing de revers Ura Nage : Projection en arrière Ushiro : Arrière Ushiro Gesa Gatame : Contrôle arrière par le travers du corps Ushiro Goshi : Projection par l’arrière avec la hanche Ushiro Ukemi : Chute arrière Utsuri : En déplaçant Utsuri Goshi : Contre, projection en déplaçant sa hanche
V Viet Vo Dao : Combat à mains nues dans lequel on imite les animaux
W Waki : Aisselle Waki Gatame : Clé avec contrôle de l’aisselle. Wakizashi : Sabre court en métal des samouraï Waza : Technique ou travail Waza Ari : Grand avantage de 7 points, presque la victoire (arbitrage : 2 waza ari = 1 ippon) Waza Ari Awasete Ippon : Deux waza ari font ippon
Y Yaku Soku Geiko : Etude technique en déplacement. Yama Arashi : Tempête sur la colline, mélange d’eri seoi nage et harai goshi ; technique préférée du redoutable Shiro Saigo, Yamashita Yasuhiro : Grand champion japonais, champion olympique et 3 fois champion du Monde. Il a gagné 212 victoires internationales sur 212 ! Yo : Quatrième Yodan : Ceinture noire 4ème dan Yoko : Côté ou latéral Yoko Gake : Accrochage de côté Yoko Geri : Coupe de pied latéral Yoko Guruma : Enroulement latéral Yoko Otoshi : Renversement latéral Yoko Shiho Gatame : Contrôle par les quatre coins de côté Yoko Sutemi : Projection en sacrifice de côté Yoko Tomoe Nage : Projection en cercle latérale Yoko Uchi : Coup de poing de côté Yoko Ukemi : Chute latérale Yoko Wakare : Séparation latéral Yoshi : « Reprenez le combat » (après sono mama) Yoshin Ryu : Ancienne école de ju jutsu, école au cœur du saule Yuko : Avantage moyen de 5 points (arbitrage) Yusei Gachi : Victoire par supériorité (plus utilisé en arbitrage)
Z Za : Position agenouillée, Zareï : Salut à genoux Zazen : Position agenouillée, en méditation Zen : Méditation d’origine chinoise du bouddhisme
seoi-nage : projection par dessus l’épaule, ippon seoi nage : projection par dessus une épaule, ippon : un point (de contact principal), morote seoi nage : projection d’épaule par deux mains, morote : à deux mains, kata guruma : roue autour des épaules, kata : épaule, te guruma : enroulement par les mains, te : main, tai otoshi : renversement du corps par barrage, tai : corps, otoshi : tomber, guruma : roue, uki otoshi : renversement du corps, sumi otoshi : renversement dans l’angle projection en cuillère.
o goshi : grande bascule avant, o : grand, goshi : hanche (sous-entendu mouvement de hanche), uki goshi : hanche flottée, uki : flotter, koshi guruma : enroulement de la hanche, guruma : roue (ou enroulement comme ici), tsuri komi goshi : hanche pêchée, tsuri komi : mouvement d’amener en levant, pêcher (comme lorsqu’on ferre un poisson à la pêche), sode tsuri komi goshi : même technique, sur la gauche en poussant le coude du partenaire vers le haut, sode : coude, harai goshi : hanche fauchée, hane goshi : hanche percutée, hane : percuter, ushiro goshi : contre de hanche arrière, utsuri goshi : contre de hanche avant, utsuri : change de place.
de ashi barai : balayage du pied avancé, de : avancé, ashi : jambe, pied, barai : balayage (on dit aussi « harai »), hiza guruma : roue autour du genou, hiza : genou, guruma : roue, sasae tsuri komi ashi : blocage du pied en pêchant, sasae : bloquer, maintenir, supporter, o soto gari : grand fauchage extérieur, soto : extérieur, par l’extérieur, gari : fauchage, ko soto gari : petit fauchage extérieur, ko : petit, ko uchi gari : petit fauchage intérieur, uchi : intérieur, o uchi gari : grand fauchage intérieur, ko soto gake : petit accrochage extérieur, gake : accrochage, o soto otoshi : grand renversement extérieur, uchi mata : fauchage interne, ashi guruma : enroulement autour de la jambe, o guruma : grand enroulement, okuri ashi barai : balayage des deux pieds, okuri : les deux, harai tsuri komi ashi : balayage du pied en pêchant.
Ma sutemi waza : avec le dos sur le sol
tomoe nage : projection en cercle, tomoe : cercle (ligne courbe), nage : projection, ura nage : projection en se lançant en arrière, sumi gaeshi : renversement dans l’angle, hikkomi gaeshi : renversement en tirant.
Yoko sutemi waza : avec le côté sur le sol
soto maki komi : enroulement extérieur maki, komi : enrouler en dedans, envelopper, uki waza : sutémi latéral avant, yoko otoshi : sutémi latéral, yoko guruma : sutémi de côté par l’extérieur, yoko gake : accrochage de côté, tani otoshi : chute dans la vallée, yoko wakare : séparation de côté.
osae waza : les techniques d’immobilisation
katame waza : techniques de contrôle, immobilisations, katame ou gatame : contrôle, immobilisation, yoko : sur le côté, kami : par le dessus, tate : à la verticale, ushiro : par l’arrière.
Groupe des Kesa-gatame
hon gesa gatame : contrôle latéro-costal, ushiro gesa gatame : contrôle arrière costal, kata gatame : contrôle latéro-costal par le bras et la tête, kata : épaule, kuzure gesa gatame : contrôle latéro-costal (variante de hon-geza-gatame,) kuzure : variante, fondamentalement signifie « briser l’équilibre », makura gesa gatame : contrôle arrière costal en oreiller, makura : oreiller (car la tête du partenaire est sur la cuisse), kuzure makura gesa gatame : contrôle arrière costal en oreiller (variante).
Groupe des Shiho gatame
yoko shiho gatame : contrôle latéro-sternal, shiho : 4 points, kami shiho gatame : contrôle arrière sternal, tate shiho gatame : contrôle sternal à cheval (à la verticale), kuzure yoko shiho gatame : contrôle latéro-sternal (variante), kuzure kami shiho gatame : contrôle arrière sternal (variante), kuzure tate shiho gatame : contrôle sternal à cheval (variante).
Groupe des juji-jime :
kata jugi jimé : étranglement croisé facial (paumes des mains en opposition), kata : forme, juji : croix, jimé : étranglement,
gyaku juji jime : étranglement croisé facial (paumes des mains vers le haut), nami jugi jime : étranglement croisé facial (paumes des mains vers le bas).
Autres groupes :
morote jimé : étranglement facial non croisé (en pro-supination), hadaka jimé : étranglement arrière par l’avant-bras, hadaka : nu (c’est à dire qu’on ne se sert pas du judogi, seulement de son bras), sode guruma jimé : étranglement par enroulement du revers, sode : côté,
ashi gatame jimé : étranglement avec bras et jambe, okuri eri jime , kata ha jime, katate jime.
kansetsu waza : clés, luxations kansetsu : articulation, ude garami : clé en torsion, bras fléchi, ude : bras, garami : enrouler, ude gatame : clé en hyper-extension par les mains, juji gatame : clé en hyper-extension par le pubis, hiza gatame : clé en hyper-extension par le genou, hara gatame : clé en hyper-extension par le ventre, hara : ventre, waki gatame : clé en hyper-extension par l’aisselle, waki : aisselle.
Tête
atama waza : coup de tête avant ou arrière.
Coude
igi : coup avec la pointe du coude (dans tous les sens).
Main
shuto : coup avec le tranchant de la main (côté petit doigt), teisho : coup avec la paume de la main sous le menton, shito : coup avec le bout des doigts (ex : les yeux) ou avec la fourche de la main (ex : la gorge).
Poing
tsukkake (de près) : coup de poing direct paume vers le haut (au plexus, à l’estomac ou à l’abdomen), tsukkake (à distance) : coup de poing direct paume vers le bas (au plexus, à l’estomac ou à l’abdomen), tsuki age : coup de poing de bas en haut au menton (uppercut), naname tsuki : coup de poing de côté à la tempe (crochet), uchi oroshi : coup de poing de haut en bas avec le côté du poing, ura uchi : coup de poing latéral avec le dos du poing sur le côté.
Genou
mae hiza : coup de genou de face ou décalé.
Pied
mae geri keage : coup de pied fouetté avant, mae geri keikomi : coup de pied défonçant avant, yoko geri keikomi : coup de pied de côté défonçant, mikazuki geri : coup de pied avant circulaire avec le dessous du pied, ushiro geri keikomi : coup de pied arrière défonçant, ushiro geri keage : coup de pied arrière percutant avec le talon, mawashi geri : coup de pied avant latéral, ura mawashi : coup de pied arrière latéral, cedan geri : coup de pied bas (ex : au tibia), kakato geri : coup de pied avec le talon de haut en bas.
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… »
Corneille 1606-1684
« La victoire sur soi est la plus grande des victoires. »
Platon
« La figue verte mûrit quand elle vient au contact de la figue mûre. »
Proverbe Arabe
« L’art d’être tantôt très audacieux et tantôt très prudent, est l’art de réussir ! »
Napoléon (19e siècle)
« Faite en sort que les vaincus puissent se féliciter de vous avoir pour vainqueur. »
Lao Tseu
« Si l’échec vous apprend quelque chose, vous n’êtes pas perdant. »
Patrick
« Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. »
Frédéric Nietzsche
« Il est extrêmement rare que la montagne soit abrupte de tous les côtés… »
Proverbe Japonais
« Quand la base est solide, la maison est solide. »
Yi King (sagesse chinoise)
« Les défis rendent la vie motivante, les surmonter lui donne un sens . »
Proverbe Japonais
« Si tu veux devenir dragon, tu devras manger beaucoup de petits serpents… »
Cyril (Adhérent du club)
« Il n’y a que dans le dictionnaire que la réussite se trouve avant le travail. La réussite de l’équipe est plus importante que l’accomplissement individuel. Préférez toujours le « Nous » au « Je » et n’oubliez pas tous ceux qui vous ont aidé ! »
John Wooden
Les Katas
A l’époque de Jigoro Kano (1860-1938) plusieurs katas existaient déjà, ils utilisaient pour la plupart des sabres, des poignards, ou se pratiquaient avec des vêtements particuliers. Kano (fondateur du judo) décida alors de créer des Katas correspondant davantage à son époque, et mieux adaptés aux techniques utilisées en randori de judo.
Ainsi furent créés le Nage No Kata, le Katame No Kata, le Ju No Kata, et le Kime No Kata. Chaque Kata fut donc façonné après de nombreuses années de travail et de recherches, ils furent mis en forme définitivement que vers 1906. Le Kata met en évidence des principes de base et des fondamentaux techniques du judo. Ils sont destinés à faciliter la compréhension de notre discipline et permettent une progression efficace dans la pratique personnelle du judo.
La connaissance des Katas est obligatoire pour l’obtention d’un Dan (grade de judo), c’est un outil de stabilité et de permanence, c’est un lien entre tous les judokas qui permet de transmettre de génération en génération la technique, l’esprit et les principes du judo. Possédant une grande valeur pédagogique, le kata permet de progresser en judo et dans sa compréhension.
Il existe plusieurs formes de Katas : Des formes de projections, de défenses, de contrôle au sol, de contres ou de souplesse.
Maître Jigoro Kano a conçu differents Katas qui regroupent les differents mouvements et principes du Judo :
Nage No Kata :
Formes de projection
Ce Kata met en évidence la construction d’une projection : déséquilibre, placement, projections selon différentes opportunités d’attaques ou de déplacements. Il constitue une base d’étude fondamentale du judo debout par la recherche de l’attitude, des déplacements, d’une dynamique d’exécution et de la maîtrise de la chute.
Ce Kata est demandé pour l’obtention de la 1ere dan (les 3 premières séries) et de la 2e dan (au complet, 5 séries).
Il est composé de 5 séries de 3 projections chacune :
– La 1er série concerne les projections par l’épaule (Te-waza) : Uki-Otoshi (chute flottée), Ippon-seoi-nage (projection par dessus l’épaule), Kata-Guruma (roue autour des épaules).
– La 2e série concerne les projections de Hanches (Koshi-waza) : Uki-Goshi (hanche flotée), Haraï Goshi (balayage de la hanche), Tsuri komi goshi (hanche pêchée).
– La 3e série concerne les projections de jambes (Ashi-waza) : Okuri-de-ashi-baraï (balayge des 2 jambres), Sasae-tsuri komi-ashi (blocage de la jambe en levant)et Uchi mata (fauchage intérieur de la cuisse).
– La 4e série concerne les « sacrifices » (sutemi) à plat dos (Ma-sutemi-waza) : Tomoe-nage (projection en cercle), Ura Nage (projection en arriére), Sumi-gaeshi (projection en renversement).
– La 5e et dernière série concerne les sutemi de côté (yoko sutemi) : Yoko-Gake (accrochage de côté), Yoko-Guruma (enroulement de côté), Uki-Waza (technique flotée).
Katame No Kata
Contrôle au sol :
Ce Kata est demandé pour l’obtention de la 3em dan (avec le kata Goshin Jitsu). Suite logique de la projection, il permet d’apprendre les techniques de contrôle, de strangulation (shime-waza) et de luxation (kwansetsu-waza) afin de mieux comprendre la logique du combat au sol. Répondant aux actions réactions des deux partenaires, ce kata est composé de 3 séries de 5 techniques :
– Une série d’immobilisations : avec pour chaque technique 3 défenses différentes.
– Une série d’étranglements : 5 strangulations (Shime-waza)
– Une série de clés de bras : 5 clés de coude (Kwansetsu-waza)
Goshin Jitsu
Forme de défenses :
Ce Kata est à présenter pour la 3e dan en plus du Katame No Kata. Il permet d’apprendre à esquiver, parer et contrôler l’attaque à main nue ou armée d’un agresseur. Il permet d’améliorer la prise de décision, la rapidité d’exécution et la précision des gestes.
Kime No Kata
Kata de décision ou de défense :
Ce Kata est à présenter pour la 4e dan, il représente un combat de vie ou de mort. Il permet de travailler les différentes formes d’esquive du corps, et de contrôle efficaces pour neutraliser l’attaque du partenaire (à main nue ou armée) au moyen de projections, clés ou strangulations.
Ju No Kata
Kata de la souplesse :
Ce Kata est a présenter pour la 5e dan, il permet d’étudier les principes d’équilibre et de déséquilibre, de reprise d’initiative, d’attaque et de défense, de non résistance. L’exécution lente et fluide des mouvements facilite la compréhension des techniques.
Go No Sen : est le Kata des Contres
Ce Kata démontre la manière d’utiliser à son profit une attaque du partenaire. Les principes d’esquive et de reprise d’initiative sont mis en avant.
Koshiki No Kata : est le Kata des formes anciennes
Effectué à l’origine en armure de Samouraï, il représente le Kata le plus proche du combat réel. Il illustre parfaitement les principes de base du judo telles les notions d’équilibre, de déséquilibre, d’actions réactions, d’utilisation du poids de corps.
Itsutsu No Kata : Principes physiques universels.
Il permet d’illustrer les lois du mouvement et de l’équilibre des forces entre elles, en rapport avec le judo. Ce kata demeure inachevé suite à la mort de Jigoro Kano (Fondateur du judo).
Cliquez sur les vignettes pour voir l’animation.
Ippon-Seoi-Nage | Kata-Guruma | Morote-Seoi-Nage |
Tai-Otoshi | Uki-Otoshi | Sukui-Nage |
Hon-gesa-gatame | Kuzure Hon-gesa-gatame | Yoko-shio-gatame | Kuzure Yoko-shio-gatame |
Kami-shio-gatame | Tate-shio-gatame | ||
Jugi-gatame | Waki-gatame | Ude-Garami | Ude-Gatame |
Gyaku-juji-jime | Nami-juji-jime | Kata-juji-jime | Hadaka-juji-jime |
Okuri-eri-jime | Kata-ha-jime | ||
Cliquez sur les vignettes pour voir l’animation.
Harai-Goshi | Hane-Goshi | Koshi-Guruma |
Tsuri-Komi-Goshi | Ushiro-Goshi | Utsuri-Goshi |
Uchi Mata | Sasae-Tsuri-Komi-Ashi | O-Soto-Otoshi | Okuri-Ashi-Barai |
Ashi-Guruma | O-Ushi-Gari | De Ashi Barai | Hiza-guruma |
Ko-uchi-gari | O-soto-gari | Tsubame-gaeschi | Tani-Otoshi (contre) |
Cliquez sur les vignettes pour voir l’animation.
Hane-maki-komi
Yoko-Guruma | Sumi-Gaeshi | Yoko-Otoshi | Tomoe-Nage |
Uki-Waza | Yoko-Wakare | Sumi-Otoshi | Ura-Nage |
L’ATTRIBUTION DES POINTS
« L’objectif premier du judo en compétition est de faire tomber l’adversaire. Selon l’impact, la valeur de l’avantage évolue selon l’appréciation d’un arbitre, secondé par deux juges de coins.
Pour un impact sur le côté : yuko (10 points)
Pour un impact sur le dos, sans force, vitesse ou contrôle : waza ari (100 points)
Pour un impact sur le dos : Ippon (Victoire avant la limite)
Deux waza ari font un ippon, l’équivalent du KO en boxe, mais deux, trois, ou cent yuko ne font pas un waza ari. Deux, trois ou cent kokas ne font pas un yuko.
Techniques effectués avec les jambes :
Harai-goshi : on fauche les deux jambes du partenaire avec sa jambe, avec un déséquilibre avant.
O soto Gari : (grand fauchage extérieur) on fauche une jambe, par extérieure, avec un déséquilibre arrière.
O uchi gari : (grand fauchage intérieur), spécial de David Douillet. On fauche une jambe par l’intérieur, avec un déséquilibre arrière. Uchi mata : technique plus en hanches, lancée un peu comme harai goshi sauf que la jambe qui fauche se place entre les jambes du partenaire. C’est une technique avant.
Techniques d’épaules :
Ippon seoi nage : on projette le partenaire en passant son bras sous l’aisselle de l’adversaire, et en lui tournant le dos.
Morote seoi nage : la même chose mais sans lâcher la veste. Mon bras n’est pas libre comme dans ippon seoi nage, je place mon coude sous aisselle de mon partenaire. Ces techniques dites d’épaules peuvent se faire debout ou à genoux.
Les contres :
Quand mon adversaire m’attaque sans conviction, je peux le contrer.
Ura nage : je pousse avec mon ventre et je tourne pour plaquer mon adversaire au sol.
Te guruma : je saisis la jambe de mon adversaire, le lève, et le tourne pour le mettre sur le dos.
Le sol :
Immobilisation : si je tiens 25 secondes mon adversaire sur les deux épaules, il y a ippon. Pour s’en sortir, mon adversaire doit se mettre sur le ventre ou saisir une de mes jambes entre les siennes. Un décompte est instauré à partir du moment où l’immobilisation est annoncée par l’arbitre. Si elle cesse avant l’ippon, on regarde le temps comptabilisé, et on donne un avantage selon la durée effective de immobilisation : koka, yuko ou waza ari. On peut mettre un waza ari debout, et enchaîner avec un waza ari au sol.
Je peux remporter la victoire en portant une clé de bras (en réalité de coude uniquement). L’adversaire abandonne en frappant du plat de la main.
Je peux remporter la victoire en portant un étranglement, l’adversaire abandonne de la même façon.
LES PÉNALITÉS
L’arbitre peut infliger des pénalités, qui sont l’inverse des avantages. Par exemple, je fais semblant de faire une technique mais je tombe à genoux sans contrôle, je prends un shido, mon adversaire mène alors d’un Yuko Si je recommence, je reprend un shido, mon adversaire mène alors Waza-Ari… et ainsi de suite jusqu’à l’élimination. »